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Retrouvez les présentations des Journées régionales SOS, SNOB & UCOG

Les journées régionales Soins Oncologiques de Support (SOS), de la Société de Neuro-Oncologie Bretonne (SNOB) et de l’Unité de Coordination d’OncoGériatrie de Bretagne (UCOG) se sont déroulées en mars 2019.

Les interventions présentées au cours de ces journées sont accessibles :

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Le nouveau Dossier Communicant en Cancérologie (DCC) breton WebDCR arrive bientôt…

D’ Alfa Lima à WebDCR

Le premier DCC Alfa Lima a été mis en place en Bretagne en 2007.  Après 10 ans d’utilisation, avec l’évolution des systèmes d’informations et des exigences nationales, l’ARS Bretagne a missionné Oncobretagne (maîtrise d’ouvrage et administrateur régional du DCC) et le GCS e-santé Bretagne (assistant à la maîtrise d’ouvrage) pour piloter le projet de renouvellement du DCC.

Après un appel d’offre, le Comité de pilotage a retenu la solution WebDCR de la société Inovelan.

Le futur DCC, avec ses nombreuses fonctionnalités se veut être un réel outil de coordination du parcours de soins en cancérologie. Il permettra notamment l’élaboration d’un Programme Personnalisé de Soins (PPS) dynamique et évolutif, l’Oncodage-G8, le calcul du score Pronopall et bien sûr la gestion des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). Le nouvel outil permettra également comme le précédent l’envoi des documents par messagerie sécurisée, mais aussi, la transmission automatique des documents produits en son sein (dont la fiche CR-RCP et le PPS) vers les SIH des établissements. WebDCR sera également interopérable avec le Dossier Médical Partagé (DMP)

Pour mener à bien ce projet, de nombreux groupes de travail réunissant les Centres de Coordination en Cancérologie (3C), le Pôle Régional de cancérologie (PRC) et les professionnels médicaux et paramédicaux de terrain (de ville et de l’hôpital) se sont mis en place avec de nombreuses réunions.

Le pilotage de ces groupes de travail est assuré par Oncobretagne et le GCS e santé-Bretagne

Infocentre – Tableau de bord Professionnel

L’outil proposera une nouveauté pour les utilisateurs : un tableau de bord, directement téléchargeable depuis l’infocentre du DCC. Cela permettra aux professionnels d’avoir en quelques clics les principaux indicateurs de leur activité.

 

 

 

 

 

Le nouveau DCC sera déployé au premier trimestre 2019 sur le périmètre pilote (Territoire de Santé n°2 et n°5, sur les RCP digestives et thorax) et sera généralisé en mai 2019.

 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

 

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10ème Congrès National des Réseaux de Cancérologie à Rennes (CNRC) – 3 & 4 octobre 2019

Oncobretagne accueillera les 3 et 4 octobre 2019 le 10ème congrès des réseaux de cancérologie au Couvent des Jacobins à Rennes autour du thème « Ethique et Cancer ».

Tous les professionnels intervenant dans le domaine de la cancérologie sont conviés (médicaux, non médicaux, administratifs, associations d’usagers, etc.)

Vous pouvez également soumettre un résumé pour une communication orale en ateliers, ou pour une présentation sous forme d’un poster.

Pour vous inscrire ou pour soumettre un résumé, RDV sur le site du congrès : http://congres-reseaux-cancerologie.fr/

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INCa – Cancer épithélial de l’ovaire

L’INCa publie les conduites à tenir initiales devant des patientes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire

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Mois de la sensibilisation au dépistage du cancer colorectal

Les structures de coordination des dépistages organisés se mobilisent pour promouvoir le dépistage des cancers colorectaux.

Lire l’article du télégramme

Consulter le dossier de presse

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INCa : les dernières publications

Retrouver les dernières publications de l’Institut National du Cancer sur leur site internet :

 

 

  • Conduites à tenir initiales devant des patientes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire : Thésaurus et Synthèse (Décembre 2018)

 

 

  • Dépistage et prévention du cancer du col de l’utérus (Octobre-Novembre 2018) :

Rôle du médecin et de la sage-femme

– Communication : dépliant et affiche

– Vacciner les jeunes filles dès 11 ans contre les papillomavirus humains (HPV), pour les protéger du cancer du col de l’utérus

 

 

 

 

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Lu pour vous – Cancer et mode de vie/environnement

Les cancers attribuables au mode de vie et à l’environnement en France, en 2015

 

Santé Publique France a publié en juin 2018 le n°21 du Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire (BEH). Ce numéro présente une étude dont l’objectif est d’estimer la part des cancers attribuables à certains facteurs de risques environnementaux et comportementaux en France métropolitaine, en 2015 chez les adultes de 30 ans et plus.
La méthodologie de cette étude est décrite de façon très précise dans le premier article du BEH tandis que le second article expose les résultats.

Méthodologie

Groupes de travail

Afin de mener à bien ce projet, des groupes de travail ont été mis en place. Un groupe de travail par facteur de risque (2 à 8 experts/ groupe de travail), un comité consultatif international constitué d’experts internationaux dans le domaine des estimations de fractions de cancers attribuables aux facteurs de risques comportementaux ou environnementaux. Un comité de pilotage a également été mis en place regroupant des personnes de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, Santé Publique France, L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail et l’Institut Gustave Roussy. Au total, plus de 80 collaborateurs ont participé à ce projet.

Données

Treize facteurs de risques ont été pris en compte dans cette étude : tabagisme ; alcool ; alimentation ; surpoids/obésité ; activité physique insuffisante ; utilisation d’hormones exogènes ; allaitement sous-optimal (<6mois/enfant) ; infections ; radiations ionisantes ; pollution air extérieur ; UV ; expositions professionnelles et exposition aux substances chimiques en population générale.

Ces facteurs de risque ont été sélectionnés selon les critères suivants:

  • être classés certainement ou probablement cancérigènes par le Centre International de Recherche dans le Cancer (CIRC), ou pour les facteurs nutritionnels (alimentation, activité physique), présenter un niveau de preuve convaincant ou probable d’après le World Cancer Research Funds,
  • être modifiable au niveau population,
  • disposer de données d’exposition représentatives de la population française,
  • avoir une estimation de risque fiable pour chaque paire exposition/localisation de cancer.

Les données utilisées sont issues de plusieurs sources : le réseau Francim (données des registres) pour les données d’incidence, d’enquêtes nationales représentatives de la population française, de méta-analyses d’enquêtes de cohorte ou d’étude cas-témoins.

Les niveaux de référence pour chaque facteur de risque ont été définis comme l’exposition associée au risque de cancer minimal. Quand cela était pertinent, l’exposition nulle était considérée pour la référence. En revanche, pour les facteurs protecteurs face au risque de survenue d’un cancer, la référence était le niveau recommandé pour la population française (ex : 6 mois ou plus pour la durée de l’allaitement maternel).

Une période d’au moins 10 ans entre l’exposition au facteur de risque et la survenue du cancer a été considérée pour prendre en compte le temps de latence.

Résultats

 

Parmi les 346 000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués chez les adultes en France en 2015, 142 000 seraient attribuables aux facteurs de risques étudiés dans cette étude, soit 41% du total.

Sans surprise, le tabagisme est le facteur de risque responsable du plus grand nombre de cancers avec 68 000 nouveaux cas en 2015 (20% du total des cancers). L’alcool est quant à lui responsable de 8% des cancers. L’alimentation et le surpoids/obésité arrivent ensuite avec chacun 5,4% des cancers.

Les résultats diffèrent selon le sexe, liés notamment à des modes de vie et de consommation différents entre les hommes et les femmes. Par exemple, le nombre cas de cancer attribuables au tabagisme est de 29% chez les hommes et de 9,3% chez les femmes. Après le tabagisme et l’alcool, l’alimentation et l’exposition professionnelle sont les facteurs de risques responsables du plus grand nombre de cancers chez les hommes tandis que chez les femmes la 3ème cause majeure est le surpoids/obésité.

Par ailleurs, le mode de vie et l’environnement n’ont pas le même impact sur tous les cancers étudiés. En effet, si on prend en compte les trois cancers les plus fréquents chez les hommes, la part des cancers liés à des facteurs de risque évitables est très différente selon la localisation.

Pour le cancer de la prostate, seulement 0.6% seraient liés aux facteurs de risques étudiés alors que cette part atteint les 56% pour le cancer colorectal et 93% pour le cancer du poumon.

Au total, en 2015, 35 000 nouveaux cas de cancer du poumon, 20 000 cas de cancer du sein et 19 000 cas de cancer colorectal sont attribuables à des facteurs de risque évitables.

Plusieurs hypothèses ont été faites a priori ; pouvant apporter quelques limites dans l’interprétation des résultats :

  • les facteurs de risque retenus sont ceux connus par un niveau de preuve élevé. Ainsi certaines expositions dont les niveaux de risque n’ont pas encore été assez étudiés n’ont pas pu être inclus dans cette étude. C’est le cas notamment de certaines expositions chimiques : perturbateurs endocriniens ; glyphosate…
  • il est fait l’hypothèse que la population française est exposée de façon similaire à celle des populations des études estimant les risques,
  • seuls les cancers survenus chez les adultes de 30 ans et plus ont été pris en compte,
  • il est fait l’hypothèse que les facteurs de risques étudiés sont indépendants les uns des autres.

 

Les résultats de cette étude montrent qu’une grande part des nouveaux cas de cancer est attribuable au mode de vie et à l’environnement. Ces cancers pourraient être en partie évités. Sur la base de ces résultats, les campagnes de lutte et prévention ciblées pourraient se développer.
Étudier l’association de plusieurs facteurs de risque dans la survenue de certains cancers serait également intéressant pour mieux cibler les actions publiques et réduire l’incidence des cancers liés au mode de vie et à l’environnement.

 

Pour en savoir plus, téléchargez le BEH N°21 de Juin 2018.

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Référentiel Régional SNOB – Version 2019

La Société de Neuro-Oncologie Bretonne (SNOB) a actualisé le référentiel régional en mars 2019 et l’a définitivement validé en juillet 2019.

Ce document est téléchargeable en intégralité et par chapitres dans la rubrique “Référentiels régionaux” située dans la colonne à droite du site.

Télécharger le référentiel régional SNOB

Télécharger le texte court (contenant uniquement les arbres décisionnels)

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Du nouveau sur le site d’Oncobretagne…!

De nouvelles informations ont été publiées ou actualisées ces derniers mois!  Prenez quelques minutes pour l’une ou l’autre des thématiques: création de la page OB’AJA (Oncologie Bretagne Adolescents et Jeunes Adultes), mise à ligne des rapports d’activités UCOG et des présentations de la journée 2018, mise à jour du groupe technique “Biologie moléculaire”, mise à jour de la page du réseau POHO sans oublier la publication du rapport d’activités 2017 du réseau Oncobretagne. Bonne lecture

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Diabète et Cancer, des liens de plus en plus étroits

Le référentiel inter-régional « Diabète et cancer » élaboré en 2017 sous la coordination du Dr. Anny Parot-Monpetit (Centre d’oncologie Saint Yves, Vannes) a été validé aux dernières Journées Référentiels en Soins de Support qui se sont tenues à Rennes en décembre 2017.

Ce référentiel, très apprécié et très attendu par les professionnels, sera à l’ordre du jour de la journée régionale « Diabète et obésité » des Hauts de France qui se tiendra à Amiens le jeudi 21 juin 2018.

Dans sa vocation à faciliter les relations entre les professionnels de la cancérologie, incluant les maladies intercurrentes, l’AFSOS favorise les rencontres et les échanges entre praticiens du domaine des soins de support. Fin 2017, un référentiel a été proposé par un groupe de travail sur le parcours de soins oncologiques dans le cas du diabète chez l’adulte. Une coordination indispensable de tous les acteurs de soins pour un traitement efficace oncologique et du diabète permet d’améliorer la surmortalité observée. En effet, les co-morbidités accompagnant le diabète peuvent conduire à un traitement oncologique sous-optimal avec possible réduction des taux de rémission et/ou de guérison. En outre, la présence d’un cancer peut inciter les médecins à être moins rigoureux dans le contrôle de la glycémie et des autres facteurs de risque. Par ailleurs, le traitement anticancéreux peut être lui-même diabétogène. Le Dr Anny Parot-Monpetit, qui a coordonné l’étude, animera un atelier de partage d’expérience au cours de la journée du 21 juin. Parallèlement, l’équipe de spécialistes en pratique culinaire et santé de l’Institut UniLaSalle animera un atelier culinaire sur ce thème en s’appuyant sur les données du site web vite-fait-bienfaits.fr qui conseille le malade traité pour un cancer et ses proches-aidant dans les choix alimentaires.

N’hésitez pas à favoriser l’implémentation de ce référentiel en le proposant comme sujet lors de vos journées scientifiques ou autres rencontres.

Pour plus de détails, consulter le référentiel inter-régionale intitulé “Diabète et cancer chez un patient adulte”

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